L'holophrase, repère de diagnostic?

L’holophrase, repère de diagnostic ?[1]

 

Barbara Bonneau

 

Élision de lettre et causeries du sujet

« Espe » ? me fallut-il demander, qu’entendez-vous par là ? – Eh bien, répondit l’homme aux loups – l’insecte avec des rayures jaunes sur le corps, qui peut piquer. « Vous voulez dire une ‘Wespe’ (guêpe en français) lui répond Freud. « Cela s’appelle-t-il Wespe ? J’ai effectivement crû que cela s’appelait Espe ». [2]

Lapsus, mot d’esprit ou néologisme ? Die Espe veut dire : le tremble en allemand. Freud en retient « une action symptomatique », conséquence d’une « compréhension ultérieure », après coup donc, de la menace de castration proférée par sa bonne d’enfant, Grousha, qui se rapporte en définitive pour Freud à l’identification avec sa mère lors de la scène originaire. Or, la conséquence de cette élision de la lettre sous transfert est d’autant plus étonnante qu’elle produit un signifiant reconnu tout de suite par le sujet comme celui qui représente un sujet pour un autre signifiant : S.P., les initiales de son nom : Serguei Pankajeff, $.

Cette élision nous intéresse ici non seulement parce qu’elle a été remarquée par Lacan comme oubli, comme effet de subversion du sujet, non seulement parce qu’elle représente quelque chose du réel du rapport sexuel retrouvé dans la langue, [3]mais aussi parce qu’il semble pertinent de réfléchir sur l’opportunité de son utilisation comme paradigme pour un diagnostic différentiel.

Considérons ce sujet schizophrène qui dit : « je suis un chial ». Ici, la perte apparente d’une syllabe produit un néologisme, contraction de l’expression argotique, semble-t-il, du verbe : chialer. L’expression étant conservée chez le malade sous la forme : J’ai eu envie de chialer, nous amène à une interrogation un peu plus loin.

 

 

Accolade, ou gélification des signifiants

Nous pouvons mettre en série ces expressions avec les autres dires de ce même patient  lors de la période féconde de son délire : Je suis une vache à lait, je suis un cheval, je suis un chial, va chier aller… et la réponse où elle il met en acte par la défécation, la résolution de ce conflit concernant la demande menaçante de l’Autre : Je suis allé. Ces paroles homophoniques mises en série : chialer, je suis allé, font apparaître l’existence d’une holophrase – résultant de la solidification de deux signifiants S1 et S2 [4] – ici, deux homophones – jsuis et chi. Bien que ces phrases soient toutes pratiquement homophones, il me semble que l’holophrase se rapporte à ces deux signifiants par son boulonnage au signifié : chi, image de l’objet matériel, ou faux a, démontrant par là toute son importance pour le sujet.

Plus qu’une perte ou oubli de signifiant à l’occasion d’une mise en rapport, ou accolade de deux signifiants S1 et S2, comme c’est le cas de l’homme aux loups où le signifiant maître W (double V), est momentanément perdu quand il devrait rencontrer un S2 venant de l’Autre qui le nomme et qui le menace de castration (déjà par la nomination qui pourrait le distinguer comme autre[5]), cette holophrase chez le sujet schizophrène met à jour une gélification des premiers signifiants qui ont un rapport avec sa fonction : celle qui le préserve de la perte de l’Autre.

Cette différence de procédé étiologique, pourtant si avoisinant, souligne la différence de structure entre la névrose et la psychose, si nous croyons au diagnostic de Freud pour ce qui concerne l’homme aux loups, et constitue un repère, pour un diagnostic différentiel, particulièrement intéressant dans les cas où la dysmorphophobie ou l’hypochondrie du sujet paraît si envahissante, que nous sommes mis à mal de conserver le diagnostic de névrose malgré l’absence du délire.

 

Fantasme avec délire d’image ?

C’est en dehors du cadre de cet article de reprendre en entier ces deux cas d’aliénation de l’image spéculaire auquel le lecteur pourrait se référer par ailleurs [6] /[7]. Néanmoins, quelques précisions s’imposent. L’homme aux loups a consulté Freud à l’origine pour un symptôme curieux. Il observait le monde au travers d’un voile qui disparaissait après son passage à la selle. Après avoir quitté Freud et encore sous les effets du transfert, il a connu un épisode quasi délirant où il accusait le Dr. X, dermatologue, de lui avoir infligé un « dommage irréparable » par l’électrolyse des glandes sébacées de son nez, lui laissant une petite cicatrice à peine visible. Cette cicatrice le captivait toute la journée. Il la regardait sans cesse dans son petit miroir de poche. Ce trou n’est pas sans rapport avec le voile. [8]

Rappelons que ce voile est apparu peu après que l’homme aux loups ait contracté une blennorragie et que Freud met tour à tour en évidence le rapport entre ce voile, reste anamorphique en quelque sorte du phallus réel, avec les signifiants venant de la mère. Il souligne le fait que l’homme aux loups était, selon les dires de celui-ci, né avec une « coiffe du bonheur » et que ce bonheur était ébranlé quand l’affection gonorrhéique puis la cicatrice au nez seront reconnues par lui comme une atteinte à son corps en étroite identification avec sa mère. « Je ne peux plus vivre ainsi », disait l’homme aux loups, exactement comme sa mère le disait, exactement comme il le dira plus tard en analyse avec Ruth Mac Brunswick[9]. Freud ne tarde pas à affirmer que ce voile est une expression fantasmatique d’un reste laissé pour compte, pouvons-nous dire, se rapportant aux signifiants décrivant les enveloppes de la mère lors de la naissance. Il en retient une formulation de ce fantasme qu’il traduit ainsi : « je suis si malheureux dans la vie, il me faut réintégrer le giron maternel ». Ce fantasme l’assure surtout de l’Autre au-delà de la question de la jouissance[10]. Freud le rapprochera également des phénomènes de double[11].

« Mais que peut bien signifier que ce voile symbolique, qui une fois réel, se déchire au moment de l’évacuation des selles après clystère, et que sa maladie s’écarte de lui à cette condition ? Le contexte nous permet de répondre : quand le voile de naissance se déchire, il aperçoit le monde et il est de nouveau mis au monde. La selle, c’est l’enfant, tel qu’il est mis au monde une seconde fois pour une vie plus heureuse ».[12] L’excrément, dans le cas de l’homme aux loups, est envisagé par Freud comme un don en réponse à la demande de l’Autre. Or le fantasme démontre, selon Lacan, la fonction imaginaire de la castration sous une forme cachée du désir de l’Autre[13].

Tout autre est cet objet produit par le sujet schizophrène. Il échappe à toute association symbolique véritable ou toute signification fantasmatique, malgré le même apaisement temporaire du syndrome anamorphique par l’évacuation des selles.

 

 

Reste anamorphique ou identification phallique

En se référant au graphe du désir de Lacan, nous pouvons repérer immédiatement la mise en rapport de la demande avec le niveau scopique/anal. [14] et comprendre d’après Lacan que la pulsion scopique se produit non seulement sous l’effet de la demande, qui en laisse pourtant des traces, mais aussi sous l’effet du désir. L’objet a, séparable mais non séparé, donc faux a, peut être mis en rapport avec les signifiés des premiers signifiants et récupéré par le sujet comme chez ce schizophrène.

Une identification devient possible, dans un premier temps, par une séparation, comme chez l’homme aux loups, à partir de son origine dans l’inconscient, le représentant de la représentation, où il cause le désir selon la structure du fantasme. De là, l’homme aux loups se met en série par une forme d’association que nous n’oserons pas encore appeler métaphorique : bol fécal, enfant, cadeau, argent… mais qui, au-delà du besoin, s’articule de la demande de l’Autre et pourtant est déjà traversé par le désir, selon Freud, puis Lacan.

Cette identification reste pourtant ici sous une forme phallique, bien qu’elle se distingue de la forme anamorphique. C’est là le paradoxe d’une identification avec un non-identique, soutenu par l’intervalle qui maintient le désir.

Que demande cet Autre ? : il demande la castration, le sacrifice de la jouissance. Or la jouissance barrée révèle le phallus négativé [15] et l’absence de sa forme spéculaire. Nous le retrouvons cependant positivé sous une forme anamorphique, comme reste phallique– le voile mais aussi le trou chez l’homme aux loups – où « le passage du (–φ) (petit phi) de l’image phallique d’un côté à l’autre de l’équation de l’imaginaire au symbolique, le positive en tout cas, même s’il vient à remplir un manque. » [16]

C’est l'assemblage des premiers signifiants avec les signifiés du corps ou leurs équivalents, soulignant la fonction de cette jointure, qui peut déterminer la localisation d’une holophrase dans la schizophrénie. Celui-ci se retrouve souvent pour cette raison dans les articulations néologiques qui mettent en lumière ce que Freud a appelé d’après les remarques de Tausk : langage d’organe, où « la relation à l’organe s’est arrogée la fonction de représenter l’organe tout entier. » [17] Les holophrases faites de cet assemblage des deux premiers signifiants peuvent apparaître sous une forme homophone à ce « langage d’organe », véritable lexique du sujet schizophrène.   

 

Erreur de langue et nom du sujet

L’homophonie par elle-même ne signifie pas non plus la présence d’une holophrase de ce type. Signalons tout de même l’homophonie des noms, qui semble prévaloir pour donner forme au délire de Schreber : Gottlob, deuxième prénom du père, où apparaît un phonème pouvant signifier Dieu (Gott en allemand) et où Schreber s’inscrit dans une lignée réelle de noms du même ordre : Gottfried, Gottlieb, Fürchgott[18]. C’est donc peut-être d’une holophrase construite à partir des signifiants du nom, là où nous reconnaissons surtout ses effets de retour de nom propre, que nous pouvons distinguer ces formations de la paranoïa de celles de la schizophrénie.

Néanmoins une erreur de la langue peut sembler tout d’abord néologique, se rapportant, comme c’est le cas chez l’homme aux loups, aux coupures narcissiques. Freud nous illustre la portée de cette série métonymique : corps jaune rayé, battements des ailes, mouvement de jambes, chiffre romain V, cinq heures, cinq (ou peut-être six, dit le rêveur) loups dessinés, etc.

Dans le dessin de l’homme aux loups, le sujet dit avoir rêvé de six loups mais il n’en dessine que cinq ce qui montre à nouveau que le sujet se fait porter pâle dans la confrontation, au niveau imaginaire puis symbolique, avec ce signifiant maître : double V. Freud nous dit que ce W, ou W(olf) aussi bien que W(espe) interdit, est le résultat d’une menace de castration, une interdiction. L’homme aux loups ne se représente pas auprès de ce signifiant.

Pouvons-nous dire ainsi que sous l’effet du transfert, la production du mot d’esprit chez l’homme aux loups, le Witz, son Espe où se distingue le sujet – S.P., $ – est le résultat, symbolique, d’une inter-diction d’un rapport avec le phallus réel même représenté sous forme de lettre, se rapportant de cette façon au symptôme et au paradigme de la névrose obsessionnelle et ses interdits de toucher [19] ?

Considérons aussi le cas d’un enfant ayant des difficultés scolaires qui, lors d’une séance, dessine la première lettre du nom de jeune fille de sa mère sur le même plan qu’un objet tranchant, homophone, pour le sujet, à ce signifiant. Il s’agit de la lettre C, et l’objet : des scies, figurées comme étant « enterrées ». Or le sujet se trouve par la suite dans l’impossibilité de signer par son prénom sur ce même plan du dessin, l’écrivant en deux syllabes séparées, puis après en avoir barré une, ne laisse finalement apparaître que la deuxième, qui plus est déformée : vire. Le signifiant qui le représente auprès d’un autre signifiant – pour lui : X., son initiale – est ainsi barré, viré de sa présence à côté du signifiant de sa mère, peut-être S-1 pour ce garçon. Il ne peut que se dessiner sous une forme de double, par la représentation de son « copain » dont le prénom commence par K dans un autre plan du dessin ; cette lettre K traduisant l’image sonore, ou le signifiant, de la première lettre du nom de sa mère aussi bien que l’image du semblant, ou l’image virtuelle désarticulée, de la lettre X !

L’écriture des lettres X et K dans ce contexte met en évidence à nouveau que la perturbation du discours va de paire avec des altérations au niveau de l’image. Pouvons-nous supposer que la transposition, « dyslexique », du semblant de la lettre soit aussi l’indice d’un reste anamorphique ? L’entrechoc des signifiants premiers dans l’inconscient ne laisse pas de doute, et le sujet ressent les effets de ce que nous pourrions penser être une holophrase temporaire. Or il faut ici distinguer le verbe : s’holophraser, du nom : holophrase. Si nous pouvions dire que l’accrochage momentané des signifiants qui nomment le sujet s’holophrasent, nous ne pourrions pas dire qu’il s’agit là d’une holophrase. Selon Lacan, le nom propre importune le sujet névrosé qui est « au fond un Sans-Nom. » [20]Et le sujet névrosé, rendu ici momentanément débile, se défait de sa « faute » d’avoir été dans un contact quasi incestueux avec des signifiants se rapportant au réel du rapport sexuel. Il le fait au prix de sa castration, indiquée par la perte des signifiants problématiques dans le procédé qualifié par Freud de refoulement.[21]

Chez le schizophrène, il n’y a pas d'intervalle entre les deux premiers signifiants. Un signifié est boulonné aux signifiants gelés : S1-S2 [22]. C’est d’ailleurs peut-être le seul endroit où la chaîne signifiante se capitonne. Ce signifié forme avec l’holophrase un certain type de pseudo métaphore, ou une icône, d’après la définition de Pierce. Si elle permet parfois au sujet une certaine forme de nomination par la création d’une suppléance, celle-ci est plutôt construite à partir d’un lexique du corps. [23] Par exemple, chez le sujet dont il a été question ci-dessus, nous retrouvons les effets de l’holophrase dans ses paroles : « je suis un jeu de cheval » où il se nomme et décrit sa passion ultérieure pour le tiercé, seul moment pour lui, en dehors de la défécation, où cède le syndrome dysmorphophobique.

 

Conclusions

Concluons que la perte d’usage d’un vocable, avec la mise en rapport de deux signifiants, ne signifie pas par elle-même la présence d’une holophrase permanente et ne permet pas de pouvoir confirmer un diagnostic de psychose, même en présence des phénomènes anamorphiques ou virtuels. Bien que les holophrases peuvent se produire chez des sujets par la mise en rapport accidentelle des premiers signifiants sous transfert – où nous pouvons peut-être dire que ces éléments s’holophrasent de façon temporaire – le phallus symbolique peut venir, et faire irruption dans l’inconscient chez le névrosé parce que cet intervalle existe. Les phénomènes spéculaires, en ce cas, illustrent la présence d’un reste anamorphique rattaché à ces signifiants, signifié positivé, surgissant seulement sous forme d’image, et jamais sous forme de voix.

Il me semble que ces vignettes cliniques démontrent ainsi qu’il est nécessaire de mettre en évidence l’usage que fait le sujet de l’holophrase dans son discours, pour déterminer la place du sujet par rapport à ces deux premiers signifiants et pour faire un diagnostic différentiel concernant la structure. Or, il n’est pas toujours aisé de déterminer quels signifiants se solidifient pour former une telle structure, même si le discours du sujet échappe au moins momentanément à tout lien avec d’autres discours.

 

 

Décembre 2003

 



[1] Article publié inTout n’est pas langage, Revue de Psychanalyse, Champ Lacanien, n°1. Mars 2004, pp. 45-52.

[2] FREUD S.,L’Homme aux loups, À partir de l’histoire d’une névrose infantile, 1914 [1918], traduit de l’allemand par Janine Altounian et Pierre Cotet, Paris, PUF, collection Quadrige, 1990, p. 92.

[3] La question duréel du rapport sexuel rencontré dans le langage de l’homme aux loups constitue une thèse non développée ici par Freud. Il se contente de l’inclure dans le tableau clinique des manifestations symptomatiques en tant que « Wespe mutilée », signe de la scène réelle qui faisait trauma chez l’homme aux loups : l’observation de l’acte sexuel de ses parents et particulièrement la vue de l’organe sexuel de la mère, « mutilée », également, aux yeux de l’homme aux loups. Freud avait pourtant, dès 1898, repéré dans l’oubli des noms l’effet de la mort et de la sexualité. FREUD S., « Sur le mécanisme psychique de l’oubli », in Résultats, idées, problèmes, vol. I, Paris, P.U.F., 1984, pp. 99-107. Freud insiste dans son cas de l’homme aux loups sur la « prise de position initiale » de son patient « envers le problème de la castration ». Il dit que l’homme aux loups « rejeta » la castration, c’est-à-dire qu’il « n’en voulut rien savoir au sens du refoulement. Aucun jugement n’était à proprement parler porté par là sur son existence, mais ce fut tout comme si elle n’existait pas. ». Op. cit. p. 82-83.

 

[4] LACAN J., « Holophrase », in Trésors de la langue française, Dictionnaire de la langue du XIXème et du XXème siècle, éd. CNRS, Paris, 1981.

[5] La nomination dans cet article se réfère à l’acte au-delà de l’acquisition d’un état civil. Elle désigne le sujet, selon le cas, non seulement dans son appartenance à la même famille et/ou dans sa distinction spécifique mais aussi dans son sens singulier d’être marqué par le premier signifiant quelle que soit l’origine de celui-ci dans le trésor collectif des signifiants de sa langue.

[6] - BONNEAU B.,« J’ai tué mon père et je suis dans la glace », Articulation entre le rejet du signifiant primordial et l’image spéculaire. Observation d’une dysmorphophobie, Université de Paris VII, 1992.
BONNEAU B.,
 Les Mots dans l’œil, Le discours du schizophrène et l’image de son corps, étiologie différentielle des dysmorphophobies. Thèse de Doctorat, Université Paris VII, 2001.

[7] FREUD S.,L’Homme aux loups, À partir de l’histoire d’une névrose infantile, op. cit.

[8] MAC BRUNSWICK R., « Supplément à l’ « extrait de l’histoire d’une névrose infantile » de Freud » in L’homme aux loups par ses psychanalystes et par lui-même, textes réunis et présentés par Muriel Gardiner, Gallimard, Paris, 1981, p.269.

[9] Ibid, p. 270.

[10] LACAN J., « Subversion du sujet et dialectique du désir dans l’inconscient freudien », Écrits, Paris, Seuil, p.825.

[11] FREUD S., « L’inquiétante étrangeté », 1919, L’inquiétante étrangeté et autres essais, traduit de l’allemand par Bertrand Féron, Paris, Gallimard, collection Folio Essais, 1985, p.250.

[12] FREUD S.,L’homme aux loups, À partir de l’histoire d’une névrose infantile, op. cit., p. 98.

[13] Ibid., p. 824.

[14] Je réfère ici au graphe du désir tel que Lacan l’articule dans « Subversion du sujet et dialectique du désir dans l’inconscient freudien » op.cit, et dans Le Séminaire Livre X, « L’angoisse », non encore publié à ce jour.

[15] LACAN J., « Subversion du sujet et dialectique du désir dans l’inconscient freudien » op.cit, p.822.

[16] Ibid, p.823.

[17] FREUD S., « L’inconscient », 1915, Métapsychologie, Paris, Gallimard, Collection Folio essais, 1968, p.112.

[18] LACAN J., « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p.508.

[19] FEDIDA P.,Séminaire sur le paradigme de la Névrose, 1992. Fedida relie la difficulté de penser chez le névrosé obsessionnel à ses interdits de toucher.

[20] LACAN J., « Subversion du sujet et dialectique du désir dans l’inconscient freudien », op.cit., p.826.

[21] FREUD S., « Sur le mécanisme psychique de l’oubli », op. cit.

[22] LACAN J.,Le Séminaire Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, 1963-64, Seuil, Paris, 1973, p. 215.

[23] BONNEAU B., Les Mots dans l’œil, le discours du schizophrène et l’image de son corps, Etiologie différentielle des dysmorphophobies, op. cit.